Locavore et alors ?

Le New Oxford American Dictionary définit un locavore comme une « personne qui recherche de la nourriture produite localement ».

Le Petit Larousse illustré décrit une « personne qui décide de ne consommer que des fruits et légumes locaux et de saison pour contribuer au développement durable »

En théorie, un locavore est un consommateur qui fait le choix de consommer des produits et des aliments qui ont été fabriqués ou produits près de chez lui, dans un rayon allant de 100 à 250 kilomètres maximum. Souvent les locavores, alors appelés les « Marco Polo », tolèrent des exceptions, pour le thé, le café, le chocolat, les épices, etc...

La paternité de « locavore » est généralement attribuée à un groupe de quatre copines de San Francisco, dont Jessica Prentice, qui étudiait en 2005 à l'institut culinaire et trouvait ridicule que la Californie importe des fraises, alors qu'elle en produit pour l'exportation.

Depuis, le mouvement s'est étendu à tout le pays, puis dans le monde, et semble en passe de devenir un mode de consommation à part entière. Son unité de référence est la "nourriture-kilomètre", la distance parcourue de la ferme du producteur à l'assiette du consommateur.

Les principes à respecter

Pour devenir locavore au sens strict du terme, il y a donc quelques principes à respecter :

– S’alimenter de produits ayant une distance limitée (généralement inférieure à 150 ou 250km) entre le lieu de production et celui de consommation (« circuits de proximité »)

– Consommer uniquement des produits frais et de saison

– Consommer des produits issus d’une production raisonnée, durable, écologique ...

Pourquoi consommer local ?

– Pour préserver l’environnement : réduire son empreinte écologique en réduisant les transports.

– Pour soutenir l’économie locale : Consommer local permet de soutenir les agriculteurs et producteurs et de soutenir l’emploi au niveau régional.

– Pour faire des économies : bénéficier d’un prix avantageux lié à la proximité géographique du producteur, et consommer des produits de saison, soit au moment où ils sont au prix le plus bas car disponibles abondamment.

– Pour préserver sa santé : certains végétaux peuvent perdre une partie de leurs vitamines au cours de leur transport ou leur stockage.

Bien sûr, les avantages spécifiques du locavorisme sont sujets à débat, après tout, il est difficile de prouver qu'un produit a vraiment meilleur goût ou que le locavorisme gaspille moins de ressources qu'un régime alimentaire traditionnel de type épicerie. Néanmoins, ces avantages méritent d'être soulignés et, même s'ils ne sont pas toujours tangibles, ils sont tout à fait logiques. Les français y sont en tout cas particulièrement sensibles, et cette tendance s’est accélérée avec la crise du Covid. Aujourd’hui, près de 3 personnes sur 10, déclarent manger plus qu’avant cette crise, « local » ou en circuit-court, pour soutenir les agriculteurs et les petits producteurs près de chez eux. (Observatoire IFOP / Just Eat de déc 20).

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