Oui au reconditionnement

Présentation de notre partenaire Vesto, jeune pépite française de l’Economie Sociale et Solidaire

Plus économiques et vertueux, les produits reconditionnés ont le vent en poupe auprès des consommateurs français. Après les smartphones reconditionnés, c'est au tour de nouveaux produits d'être concernés par ce phénomène : petit/gros électroménager, informatique, cycles, puériculture, produits de luxe, ameublement, jeux et jouets… Et cette tendance pénètre peu à peu le marché des équipements professionnels, notamment celui de la restauration. Chaque année en France, 30 000 tonnes d’équipements de restauration sont jetés.

Alors que la lutte contre le gaspillage et les initiatives en faveur de modèle de production plus responsables sont aujourd’hui au coeur des préoccupations de plus en plus de restaurateurs en quête de sens, la Star Up Vesto a fait du reconditionnement d’équipements de cuisine professionnelle une nouvelle proposition séduisante sur le marché. Nos « fours, frigos ou encore machines à café, nous les récupérons auprès des restaurants, mais surtout auprès des cuisinistes et des fabricants. Car ces derniers ont l'obligation légale de reprendre le matériel usagé au moment de la pose d'un nouveau produit » explique Bastien Rambaud, qui a cofondé Vesto en avril 2020, avec Wilfrid Dumas et Anne-Laurene Harmel.

« Notre but est vraiment d’industrialiser le processus de reconditionnement », explique Bastien Rambaud, co fondateur de Vesto. Environ 80% des machines diagnostiquées sont réparables. Le reste est dépecé pour la récupération de pièces détachées ou de matière première, notamment de l’inox. « Les machines qui sont irrécupérables sont en grande majorité bas de gamme, souligne Bastien. En deux ans seulement, toutes les pièces commencent à se détériorer. » Face à ce constat, Vesto fait du haut de gamme son fer de lance pour encourager la réparabilité des équipements. Les machines réparées par Vesto sont revendues 70% du prix initial pour les appareils de moins de trois ans, 50% pour ceux de trois à huit ans et 30% pour ceux vieux de plus de huit ans.

Vesto mise sur le changement du regard de la part de nombreux professionnels sur les équipements reconditionnés. Les trois dirigeants ont même réussi à faire entrer leur matériel chez les grands chefs – habituellement très réticents à prendre du matériel de seconde main – comme Grégory Marchand et Alan Geaam.  

Vesto peut aussi compter sur l’évolution de la réglementation qui va accélérer les initiatives de réparation dans les années à venir. La loi Agec, promulguée le 10 février 2020, prévoit l’introduction d’un indice de réparation des appareils électroménagers et favorise l’achat de matériel reconditionné par les administrations publiques, avec un objectif de 20% de matériel de seconde main à partir de 2023.

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